Pour vous aider à mieux respirer, avez-vous pensé aux médecines alternatives ?
Les médecines naturelles et leurs visions globales ont beaucoup à offrir dans les cas d’asthme et de gênes respiratoires. Dans la médecine traditionnelle, si le diagnostic peut être précis grâce à de nombreux examens, les traitements restent, eux, focalisés sur les symptômes sans qu’ils puissent vraiment résoudre le problème de manière définitive.
Et si les symptômes représentaient la solution?
Par définition, liés ou non à une allergie, tous les cas d’asthme sont caractérisés par un terrain inflammatoire chronique qui affecte les voies aériennes. Très souvent, d’autres facteurs aggravants interviennent, tels que la sécrétion exagérée de mucus et la constriction des bronchioles provoquant un encombrement des voies respiratoires et donc l’impossibilité d’éliminer les glaires.
Néanmoins, l’inflammation reste la première étape d’autodéfense de l’organisme face à des substances extérieures.
Avec 12 kilos d’air ingéré chaque jour par un adulte, le mucus sécrété par les muqueuses du système respiratoire (nez, sinus, arbre bronchique), constitue la première ligne de défense permettant de neutraliser une grande partie des substances potentiellement agressives, telles que les pollens, les agents irritant de l’air, la fumée de cigarette, les substances volatiles des peintures, les gaz d’échappement, etc.
L’intervention de cellules spécialisées du système immunitaire (macrophages, globules blancs) permet de finir le travail, soit de détruire les substances nocives inférieures à une taille de 5 micromètres. Dans des conditions normales, lorsque les substances ont été neutralisées, la phase inflammatoire s’achève par autorégulation. Malheureusement, dans certaines situations, cet équilibre très subtil est rompu et les substances inflammatoires peuvent s’accumuler en doses toxiques dans les tissus dans lesquels elles ont été produites et continuent de l’être.
Ainsi, sans intervention extérieure, c’est tout le bon fonctionnement du milieu qui peut être perturbé. En cas de crise d’asthme, cet équilibre du système immunitaire est altéré et les tissus respiratoires n’arrivent plus à revenir à un état normal.
Faut-il alors se résigner quand on souffre d’asthme?
Subir et accepter. C’est ce à quoi pourrait se résigner tout asthmatique. Pourtant, de nombreuses mesures peuvent améliorer la situation, car comme vous l’aurez compris, l’asthme est lié au système immunitaire. Par conséquent, il est indispensable de soutenir l’immunité!
Retrouvez ci-dessous quelques conseils, en notant que ceux-ci ne remplacent pas une consultation avec un professionnel de la santé.
L’alimentation représente la base. C’est elle qui nourrit les bactéries de notre intestin, responsables d’un bon équilibre et d’une réponse saine de notre système immunitaire.
Mangez varié et naturel, des légumes frais et colorés et évitez au maximum les aliments transformés et les excès de sucre qui surchargent votre foie.
Evitez les aliments qui favorisent un terrain inflammatoire comme trop de viandes rouges, certains fruits exotiques, trop de produits laitiers, etc.
Car, en cas de porosité intestinale, le passage de macromolécules insuffisamment prédigérées, au niveau des intestins provoquera une augmentation des taux d’histamine dans le corps avec des risques de crises d’asthme beaucoup plus fortes.
Si vous souffrez d’asthme à l’effort, n’arrêtez surtout pas le sport !
En plus d’avoir une amélioration extrêmement positive sur les fonctions respiratoires et cardiaques, une activité sportive diminue, sous certaines conditions, le niveau de stress, souvent exacerbé chez l’asthmatique à cause de la manière dont il appréhende son quotidien avec ses crises.
En complément des traitements prescrits par le médecin, des médicaments homéopathiques sous formes de complexes peuvent s’avérer utiles pour renforcer le terrain, diminuer les symptômes chroniques et participer à l’amélioration de la constitution du patient. En particulier, en cas de congestions au niveau des muqueuses respiratoires liées à la présence en excès d’histamine qui peut se trouver dans l’organisme.
Dans la mesure du possible, évitez d’être un fumeur passif ou de rester dans des endroits confinés qui sont plus susceptibles de contenir des substances volatiles chimiques en plus grandes concentrations.
Et si vous deviez être un fumeur asthmatique, sachez que fumer aggrave les crises d’asthme et empêche toute efficacité des traitements. Il est à souligner que 50% des décès causés par l’asthme concernent des fumeurs! Rappelez-vous que votre santé à 50 ans dépendra aussi de ce que vous aurez fait à 20 ou 30 ans!
Enfin, sachez que traiter l’asthme avec des solutions naturelles peut prendre un certain temps, car pour arriver à la guérison, il peut être nécessaire de traiter en profondeur des déséquilibres internes. Si vous choisissez cette approche, n’arrêtez pas les traitements prescrits par votre médecin et faites-vous accompagner par un professionnel ou un thérapeute agréé et qualifié pour ce type de maladie.
2018 - MR